Chainlink veut créer un pont entre des données externes du monde et les contrats intelligents, le tout pour donner de la confiance via la finance décentralisée.
Parmi tous les projets de cryptomonnaies et de blockchain, Ethereum est la plus prometteuse. Régulièrement, on entend parler de nouvelles applications bien concrètes dans le monde. On n’est plus dans le jargon purement technique, uniquement compréhensible par les pionniers des cryptos. Et le meilleur exemple est Chainlink qui veut utiliser les contrats intelligents sur des données du monde réel.
Histoire de Chainlink
Chainlink a été créé en 2014 par Sergey Nazarov et Steve Ellis. Les deux larrons l’ont développé pendant 3 ans avant de l’officialiser en 2017. Le principe du projet est de créer des liens entre des données réelles et les contrats intelligents, a fait rapidement mouche et de nombreux acteurs ont été intéressés en injectant des fonds dans le projet.
L’année 2018 a été la plus importante de Chainlink puisque c’est celle du lancement de son réseau principal (mainnet), mais aussi l’émission de ses jetons appelés LINK. Mais surtout, on a l’arrivée de sa pierre angulaire qui est les services d’oracles.
L’oracle de Chainlink
L’oracle est une plateforme qui relie les contrats intelligents et les données réelles. Les contrats intelligents permettent d’enclencher une série d’actions automatiques selon l’analyse des données. Chaque oracle fonctionne comme un logiciel et ce dernier sont gérés par des nodes de confiance. Ces derniers sont également des agents de logiciel qui sont chargés de vérifier la fiabilité des données.
Si les données sont vérifiées et validées, les nodes sont énumérés par les jetons LINK ce qui fait que Chainlink fonctionne par la preuve d’enjeu. C’est un cercle vertueux où les processus sont récompensés pour renforcer le service en circuit fermé. Les nodes de confiance sont suffisamment flexibles pour être exécuté sur de simples PC ou des serveurs sur Cloud. En général, ce sont les grandes entreprises qui sont les principales utilisatrices de Chainlink.
Un exemple concret de LINK
La puissance de Chainlink est qu’on peut l’utiliser dans de nombreux domaines comme l’immobilier, la finance ou même l’internet des objets. Par exemple, supposons qu’une entreprise vend des thermostats intelligents et qu’elle a un programme de points de fidélité pour les utilisateurs les plus économes en énergie.
Cette entreprise pourrait utiliser Chainlink pour vérifier les données de température de manière fiable afin de garantir que l’utilisateur a bien effectué ses économies d’énergies. Le contrat intelligent offrirait ainsi automatiquement le programme de fidélité.
Les grandes entreprises séduites par l’oracle
Il y a déjà de grandes entreprises qui utilisent Chainlink dans leur service. En premier, on peut citer Google qui l’a utilisé pour créer une application de trafic routier en temps réel. Récemment, on a eu aussi SWIFT, le principal système de réseau bancaire, qui l’a utilisé pour améliorer le transfert des fonds en utilisant la blockchain.
En effet, en plus de ses oracles, Chainlink est aussi à l’origine du CCIP qui est un protocole qui permet de communiquer à plusieurs blockchains différentes. Si des entreprises aussi gigantesques et aussi sérieuses que Google et SWIFT misent sur Chainlink, alors elle pourrait devenir l’un des plus gros projets de blockchain et de token au monde. Actuellement, la valeur de LINK est de 5 euros ce qui est très honorable pour un token spécialisé.
Le mot de la fin
Le début, le développement et la progression actuelle de Chainlink sont très prometteurs. Il faudra voir sur le long terme pour voir s’il tient la route. Cependant, son adoption accélérée par des réseaux comme SWIFT montre sa maturité et que ce service a un vrai potentiel pour fournir un pont plus que bienvenu entre les contrats intelligents et les données juteuses du monde réel.